Antibes historique

Noms des rues commençant par la lettre C
 

CALVAIRE : Le chemin du Calvaire s’élève en degrés sur les flancs de la colline de la Garoupe. il aboutit à la chapelle du Calvaire édifiée au sommet de cette colline devant laquelle se trouve la 14e station du calvaire. 

CANNET : Le mot parait issu du provençal canet, lui-même dérivé du latin cannetum, indiquant un taillis de roseaux. Cette rue se trouve dans le quartier des pêcheurs.

CANTOGRIL : Nom d’une villa signifiant " chante grillon "

CARRIAT : Benoit Carriat né à Parcieux (Ain) le 16 janvier 1862, était un horticulteur possédant une exploitation horticole recouvrant 27 hectares.

CASEMATES : Il s’agit d’un terme de fortification désignant une construction souterraine voûtée à l’épreuve des bombes. Elle étaient ici destinées à abriter des troupes. Cette rue amenait aux casemates situées dans la Courtine. C'est dans cette rue que se trouvait la première loge maçonnique antiboise (au n°4 et n°6).

CASSIN : René Cassin juriste et diplomate français né le 5 octobre 1887 à Bayonne. En 1948, il fit adopter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et le 10 octobre 1968 il reçut le prix Nobel de la Paix. Il habitait une maison sur les remparts du front de mer.

CASTELET : Le terme de « castelet » désigne un endroit évoquant un petit château. Le castelet d’Antibes désignait une éminence rocheuse couronnée par un fort. 

CAUVI : Nom de famille antiboise. Maurice Cauvi eut l’idée de créer le lotissement de « Super-Antibes ».

CERUTTI : François Cerutti né le 15 mai 1935 fut tué en Algérie en 1957.

CHAMPIONNET : Jean-Etienne Vachier dit Championnet est un général de la Révolution, né le 14 avril 1762 à Valence (Drôme). Il serait mort à Antibes (à Nice pour certains) le 9 janvier 1800. Une plaque sur la façade du n°6 de la rue Thuret rappelle cet évènement.

CHANCEL :  Gustave Chancel fut maire de la ville de 1901 à 1914.

CHÂTAIGNIER : Lieu où se trouvaient une forêt de châtaigniers.

CHÂTEAU : Cette avenue donnait accès au Château de Laval, demeure importante du patrimoine antibois, situé maintenant route de la Badine.

CHÂTEAU DE L’ESPÉE : Avenue menant au château édifié en 1872 à la demande de l’épouse du baron Édouard de l’Espée.

CHÂTEAU DE LA BRAGUE : Avenue menant au château édifié au début du XXe siècle à la demande de la comtesse de Berni.

CHÂTEAU DE LA PINEDE : Cette avenue amène à ce château Propriété de la famille Emond d’Esclevin. Cette grande demeure fut édifiée au XIXe siècle en complément d’une ancienne tour dont les origines remonteraient au XIIIe siècle, mais plus vraisemblablement au XVIIe voire XVIIIe siècle.

CHAUDON : Romain Chaudon (1851-1937) était directeur des écoles communales en 1904 et fut conseiller municipal.

CHAVANNES : Fortuné-Charles de Chavannes (1853-1940) était secrétaire particulier de Pierre Savorgnan de Brazza. Il fut Lieutenant-Gouverneur du Congo français. Retiré à Antibes, il y mourut dans sa villa située rue d’Alger.

CHÊNES-VERTS : Dans cette avenue se trouve la villa Les Chênes Verts qui fut édifiée en 1866 à la demande d’Adolphe Philippe, un dramaturge français plus connu sous le nom de Dennery. Jules Verne y a séjourné à quatre reprises. 

CHESSEL : Le père Christian Chessel antibois d’adoption, fut assassiné le 27 décembre 1994 d’une rafale de mitraillette, avec trois autres pères blancs dans le presbytère de Tizi Ouzou (Kabylie), tenu par la congrégation des pères blancs, membres de la société des missionnaires de l’Afrique.

CIGARONNE : Nom d’une villa.

CLAUSONNE : Ce mot vient du provençal clausoun qui veut dire petit clos. 

CLOSE : Sujet britannique (1799-1865), ancien banquier du roi des Deux-Siciles. Installé à Antibes, il fit construire au Cap une splendide demeure. Mais les travaux furent interrompus par son décès brutal. Les travaux furent repris en 1924 pour édifier le château des enfants qui devint plus tard la résidence du Cap.

COLLE : Le mot « colle » vient du latin collis, signifiant colline.

COLOMBIER : Nom d’une villa.

COLONIAL : Ce nom provient de la maison de repos du colonial qui se situait à l’emplacement de l’actuelle maison de repos SNCF.

COMBES : Le terme de « combe » vient de coumbo qui signifie vallée, vallon, ravin. La combe en question est occupée par le lit du vallon du Laval, ruisseau de quelques kilomètres issu des collines antiboises et qui se jette au quartier du Ponteil.

CONCORDE :  Nom d’une propriété.

CONSTANCE : Ce chemin menait au château de la Constance.

CONSTANT : Nom d’un propriétaire foncier.

CONTREBANDIERS : Ce chemin aurait été utilisé par les contrebandiers afin de décharger leurs marchandises.

 CORDIER : Gabriel Cordier (1865-1934), ingénieur des Ponts-et-Chaussées, présider le conseil d’administration de la société P.L.M. et administrateur de la Compagnie du Canal de Suez.

CORDIERS : Située près du port, cette rue rappelle un des métiers essentiels dans une ville tournée vers la mer : les fabricants de cordes et cordages.

COUGOULINS : Soit issu de couguielo qui désigne la primevère, soit dérivé du radical kuk- qui désigne une « hauteur au sommet arrondi, en forme de meule ».

COURBE : Nom mystérieux car cette avenue n’est pas plus courbe qu’une autre.

COURBET : Amédée Anatole Prosper Courbet (1827-1885) fit sa carrière dans la Marine Nationale qu'il terminera comme amiral.

COURTINE : Une courtine, en architecture militaire, est un segment de rempart réunissant deux bastions. A Antibes, il s'agit de la portion des remparts qui longe le Pré aux Pêcheurs.

COUTELLIER : Baptistin Coutellier était propriétaire de grands terrains. Il en céda une partie pour permettre l’édification d’un supermarché, aujourd’hui « centre commercial Carrefour ».

CROË : Mot dérivé du provençal croueis qui signifie « croix ». Ce chemin mène au château de la Croë propriété du milliardaire russe Roman Abramovitch.

CROIX-ROUGE : Lieu où se trouvait un croisement important de deux voies romaines : la route venant d’Antibes et la via Aurelia.

CROÛTON : Ce nom vient du provençal crousto, issu du latin crusta qui désigne une couche dure (croute en français). Ceci est lié au sol desséché du lieu.

CUVIER : Georges Cuvier est un paléontologue français (1769-1832). Il s’intéressa à la brèche osseuse du Cap d'Antibes qu'il décrivit dans son ouvrage " Recherche sur les ossements fossiles " paru en 1812. Il est dommage que cette curiosité géologique n'ait pas été protégée et ait disparu.