Antibes historique
Il est né le 28 décembre 1845 à Antibes, il fit une brillante carrière dans la marine. Engagé à 17 ans, il participa à diverses campagnes notamment en Indochine. Il fut nommé contre-amiral en 1902, puis vice-amiral en 1907. Il devint président de la commission permanente de contrôle et de révision du règlement d’armement, et membre du comité consultatif de la marine en 1903, puis membre du conseil supérieur de la marine du 1er avril 1906 au 9 novembre 1907. Il fut alors promu Commandeur de la Légion d’Honneur le 13 juillet 1906.
Il mourut à Antibes dans sa propriété du Tanit le 29 août 1909 à l’âge de 63 ans. Il avait épousé Marie Fournier (1862-1951) en 1887 et eut quatre fils dont deux firent une carrière militaire
La famille Barquier, devenue plus tard « de Barquier », est l’une des plus anciennes familles d’Antibes, établie dans la ville venant d'Italie avant 1400. En 1441, un dénommé Honoratus Barquierii prête hommage aux seigneurs d'Antibes. Mais le plus célèbre de ses représentants est le comte Joseph-David de Barquier, né à Antibes le 7 juin 1757 il s'engagea dans un carrière militaire qui le mena jusqu'au grade de général de brigade dans les armées de Napoléon Ier. Il sera fait comte de l'Empire en 1808 et sera élevé à la dignité de chevalier de la Légion d'Honneur en 1810. Mis à la retraite en 1815, il se retira à Belleville où il mourut le 31 octobre 1844 sans descendance.
L'hôtel particulier de la famille de Barquier se trouve au n°23 de la rue Aubernon à Antibes. La porte d'entrée est surmontée d'un magnifique fronton sculpté. Cet immeuble a été transformé en ensemble immobilier de 9 appartements dénommé "villa Barquier". La devise familiale : "Dulce et decorum est pro patria mori", ce qui veut dire : Il est doux et juste de mourir pour son pays.
Partie centrale du linteau de l'hôtel particulier de la famille de Barquier à Antibes.
Riche américain, propriétaire de la villa Eilen Roc au Cap d'Antibes. Décrit comme "multimillionnaire, marchand, prince, philanthrope, fan d'aviation et co-fondateur de la chaine de magasins May" par la presse américaine. Il fut élevé à la dignité de chevalier de la Légion d'honneur en raison de ses activités généreuses en France : il présida l'Aéro-club américain de France, et finança l'hôpital américain de Neuilly. Il mourut en 1942. Son épouse ayant hérité de ses biens, elle légua à la ville d'Antibes, sa villa du Cap, la villa Eilen Roc en assortissant ce don de deux conditions: création d'une fondation Mrs L. D. Beaumont et utilisation de la propriété pour les réceptions de prestige de la ville.
Né à la Nouvelle-Orléans un 14 mai entre 1891 et 1897. Musicien de jazz américain, représentant principal du style "Nouvelle Orléans". En 1925, Sidney Bechet effectua un premier séjour en France, où il accompagna Joséphine Baker dans sa fameuse «Revue nègre». Mais il fut expulsé en 1928, à la suite d’une bagarre dans le quartier de Pigalle. Il reviendra définitivement en France en 1949, car il s’y sentait plus près de l’Afrique. Il arriva à Antibes peu après, engagé par la succursale antiboise du « club du Vieux Colombier ». Tout de suite il se découvrit des attaches charnelles avec la terre antiboise, qu’il concrétisa le 17 août 1951 par son mariage avec Elisabeth Ziegler, mariage célébré en la mairie d'Antibes. Cet attachement pour la ville fut concrétisé par un merveilleux morceau de musique intitulé «Dans les rues d’Antibes» (1952). Il est mort à Garches le 14 mai 1959
Buste de Sidney Bechet dans la pinède de Juan-les-Pins
L’histoire de Napoléon Bonaparte croisa par deux fois celle d’Antibes. La première fois se situe au début de l’année 1794, lorsqu’il fut chargé du commandement de l’artillerie de l’armée du Var. Il installa sa famille au Château Salé sur les conseils de Philippe Aubernon. C'est au cours de l'un de ses séjours, au mois d’août 1794, que Bonaparte aurait été arrêté et enfermé au Fort Carré en raison de ses amitiés avec le frère de Robespierre. La seconde rencontre entre Antibes et cette fois-ci l’empereur Napoléon 1er, bien qu’à l’époque il était déchu, se produisit en 1815, à la suite de sa fuite de l’île d’Elbe et de son débarquement à Golfe-Juan. La ville, respectant son serment de fidélité envers le roi Louis XVIII, refusa de lui ouvrir ses portes.
Sorti de l’École Navale, il participa sous les ordres de l'amiral Courbet, aux opérations dans le delta du Yang-Tsé. Avec d'excellent états de service, Il fut promu contre amiral en 1902, il devint vice-amiral en 1908, puis ministre de la marine de 1909 à 1911. Il fut un promoteur de la modernisation de la Marine Nationale. Grand-croix de la Légion d'Honneur en 1921. Il était souvent invité à l'occasion des revues navales en Méditerranée. Il était un hôte assidu d'Antibes qui lui a consacré le nom d'une de ses rues.
Il est des hommes bien trop modestes. J'ai été élève pendant 7 ans au Lycée d'Antibes sans connaitre l'histoire du Principal qui le dirigeait. Professeur d'allemand, il était principal du collège de Villeneuve-sur-Lot quand éclate la guerre en 1940. Il fut un résistant très actif dans le groupe Combat. Pour ses actions, il recevra la médaille de la Résistance puis la Légion d'Honneur en 1951, qu'il n'acceptera qu'au titre de l’Éducation Nationale. Il est nommé Juste parmi les nations le 26 octobre 1989.
Il arriva à Antibes comme directeur du collège de garçons (collège Roustan). Lorsque fut créé le nouveau lycée d'Antibes en 1962 alors dénommé Lycée d’État mixte, il en sera le principal. Le lycée sera rebaptisé en 1973 Lycée Jacques Audiberti. Il aurait très bien pu porter le nom de son premier Principal.
Gaston Bourgeois (photo du site du Comité Fraçais pour Yad Vashem).
Jean-Antoine LOMBARD dit Brusquet est né à Antibes le 13 juin 1510. Il ne fit pas complexe de sa petite taille puisqu'il obtint son diplôme de médecin. Au service des troupes royales, il fit preuve d'une redoutable efficacité en envoyant, comme le rapporte Brantôme, «un certain nombre de lansquenets ad patres dru comme des mouches», ce qui le fit condamner à mort. Mais la chance lui sourit en croisant la route du futur roi Henri II qui le prit en pitié en l'engageant comme valet de chambre. Il passa ensuite au service de François Ier, succédant ainsi à Triboulet, le fou du roi. Il dut fuir Paris car on le soupçonnait de sympathies huguenotes. Il occupa également le poste de viguier d'Antibes en 1553. Il mourut en 1568.