Antibes historique

Nom des rues commençant par la lettre P
 

PAGANETTE : Le mot pagane vient du latin pagus, qui était une subdivision du territoire de la cité. Il a donné, entre autres le mot paysan, païen. Il se trouvait donc à cet endroit une exploitation agricole présente depuis l’époque romaine qui a perduré jusqu’au XXe siècle sous le nom de « Domaine de la Pagane ».

PALMIERS : On retrouve à plusieurs reprises le mot palmier dans la dénomination des voies d’Antibes. Ce nom est certainement dû à l’émerveillement que causa la plantation des premiers palmiers ramenés des colonies.

PARC LAVAL : Ce nom vient de la présence d’un parc dans lequel se trouvait le Château Salé où résida un temps, la famille de Napoléon Bonaparte. Le Laval, c’est le ruisseau long de 4,8 km, qui vient des hauteurs antiboises et se jette dans la mer à l’Ilette.

PARC SARAMARTEL : Ce nom est lié à une légende racontant les amours entre Sarah, une belle Maure, et Martel le guerrier Franc dont l’amour impossible fut noyé dans les flots par une fée.

PAROUQUINE : Ce chemin du quartier des Prugnons à La Fontonne tire son nom d’une propriété appartenant au roi de France jusqu’à la Révolution.

PAS-DU-DIABLE : Cette traverse de Juan-les-Pins porte le nom d’une villa.

PASTOUR : Mathieu Joseph Pastour est né à Saint-Paul de la Réunion en 1864. Il arriva à Antibes en 1895 pour prendre la direction du collège jusqu’en 1922. Son fils, Jean Pastour, fut maire de la ville de 1945 à 1848.

PAULINE : M. et Mme Bricka vinrent à Antibes en 1890, achetèrent de vastes terrains à Juan-les-Pins où ils firent construire la « Villa Pauline » édifiée en 1897.

PAVEURS :  Dans cette rue devaient résider des ouvriers paveurs, c’est à dire des artisans capables de tailler et poser des pavés.

PÊCHEURS : Antibes a une longue tradition maritime. La ville tirait l’essentiel de ses ressources de son sol et de la mer. Cette rue se trouve dans le quartier où résidaient les pêcheurs.

PENSIONNAT : Au fond de cette rue se trouve la porte du Pensionnat du collège de filles.

PEPINIERE : Cette avenue donnait accès à la pépinière municipale.

PEREZ : Le docteur Maurice Perez était un industriel décédé à Antibes en 1932.

PERRAUD : Francisque Perraud est un propriétaire horticulteur

PETIT COTEAU : Cette avenue grimpe la petite éminence qui domine le vallon du Laval, où sont édifiés les immeubles constituant l’ensemble résidentiel du « Roy Soleil ».

PETIT FOUR : Elle tient son nom de la présence, au Moyen Âge, d’un four banal.

PEYREGOUE : En provençal, peiregous veut dire pierreux, couvert de pierres. Ce chemin traversait une zone où la végétation était rare et laissait apparaître de nombreuses pierres, ce qui lui donne son nom. 

PHARE : Ce chemin amène à l’un des monuments emblématiques de la ville, le Phare de la Garoupe. 

PINEDE : Ce nom rappelle que la richesse de Juan-les-Pins vient avant tout de sa pinède qui a attiré les touristes fortunés, charmés par l’aspect de cette forêt qui s’étendait jusque à la mer.

PLACE : Cette petite rue qui s’ouvre par la porte du Mitan conduit à la place Mariejol (voir ce nom) qui se situe devant le château Grimaldi.

PLATEAUX FLEURIS : Le nom est assez évocateur.

POMPE : Cette très ancienne rue d’Antibes doit son nom à la probable existence d’un puits ou d’une fontaine munie d’un système à pompe.

PONT ROMAIN : Ce chemin qui se termine aujourd’hui en face d’une propriété privée, menait autrefois à un vieux pont qui, loin d’être romain, a été construit au XVIIe siècle. Mais auparavant, à cet endroit, il y avait un passage à gué peut être utilisé depuis très longtemps.

PONTEIL : Ce mot vient du provençal « pountilha » qui veut dire « petit pont. » Il existait autrefois, près de l’Ilet, au niveau de l’actuel carrefour entre l’avenue Maizière et le boulevard Foch, un pont qui permettait à la route du Cap d’enjamber le ruisseau de Laval.

PREYNAT : François-Xavier Preynat était un horticulteur exerçant au quartier des Eucalyptus.

PRUGNON : Ce mot vient probablement du provençal Prugnoun, ou Brugnoun, qui représente à la fois une sorte de pêche (d’où le nom de Brugnon) et le fruit du prunier sauvage. On peut donc supposer que ce quartier campagnard était un lieu où les Antibois d’alors venaient récolter les prunes sauvages.

PUGNAIRE : Marc Pugnaire fut maire de la ville de 1953 à 1959.

PUY : Le terme puy vient du latin podium et désigne, sous diverses formes (pue, puech, pech, puei, puig, etc.), les restes d’un volcan ou tout simplement une colline isolée.

PYLONE : Ce nom qui provient de l’existence d’un pylône de radiodiffusion, nous fait remonter à la préhistoire de la radiotransmission.