Antibes historique

Noms de rues commençant par la lettre M
 

MACÉ : Eugène Ernest Macé est un architecte français né à Paris (Bercy) le 4 décembre 1856, et décédé le 16 août 1901.  Installé à Paris, il travaillera également à Antibes (Alpes-Maritimes) à partir de 1892 où il supervisera notamment le chantier de la destruction des remparts, l'extension du centre-ville et le développement de la station balnéaire de Juan-les-Pins. 

MAGNIQUE : Il s’agit du nom d’une vieille famille antiboise.

MAIZIERE : Louis-François Maiziere est né dans l’Aube en 1791. Il participa aux campagnes de l’Empire, devint général de brigade en 1848, reçut la Légion d’Honneur en 1858. Il s’installa à Antibes, au quartier du Ponteil, dans la propriété de sa femme, fille du général-baron Vial, un Antibois. Il mourut à Antibes en 1867.

MALESPINE : Ancienne famille antiboise présente au moins depuis le XIVe siècle.

MARC : Le nom de cette rue serait lié à l’existence dans cette rue d’une usine destiné à récupérer, par lavage des grignons d’olive, les huiles qui étant alors de basse qualité, pouvait être utilisées à des fins moins nobles que l’alimentation. Ces établissements se nommaient recenses, du mot provençal recensa qui veut dire : laver le marc des olives pour en retirer l’huile qui s’y trouve encore.

MARIEJOL : Jean-Hippolyte Mariejol est né à Antibes en 1885. Professeur de lettres à l’université de Lyon, il a laissé une œuvre historique considérable.

MARINE : C’est le nom de la porte menant au port. Il y a deux portes. La plus petite est la plus ancienne. L’autre a été ouverte en 1930 afin de laisser passer les voitures.

MARTELLY : Ancienne famille antiboise apparentée à la famille Guide faisant ainsi partie de la classe possédante.

MARTYRS DE LA RÉSISTANCE : Cette place a été créée en 1930 par la destruction du grand arsenal. Son nom vient de la présence d’un monument aux martyrs de la résistance.

MASSENA : Sur ce cours qui s’appelait autrefois place Vieille, a vécu un certain André Masséna de 1788 à 1791. Il avait épousé Marie-Rosalie Lamarre, nièce du futur maire d’Antibes. Il exploita alors un commerce d’huiles et de savons. Une plaque rappelle son séjour au n° 21 du cours Masséna.

MAUPASSANT : Guy de Maupassant venait souvent à Antibes où résidait son frère Gustave. Il possédait un yacht, le Bel-Ami avec lequel il effectuait de fréquentes croisières en Méditerranée. 

MAURE : En provençal, maure vient du latin maurus qui veut dire noir, lui-même issu du grec mauros signifiant obscur, sombre. Ainsi ; ce lieu aurait pu être désigné comme un lieu sombre. Mais, une autre hypothèse pouvant expliquer le nom de ce chemin serait de le relier au radical ancien mor- qui désigne une éminence rocheuse arrondie d’où vient le nom de la Chaine des Maures.

MAUREY : Max Maurey est un dramaturge auteur de nombreuses pièces, né et mort à Paris (1868 – 1947). Il vivait au Cap d’Antibes où il occupait la villa Gazan.

MEILLAND : Ce nom garde le souvenir d’Antoine et Francis Meilland, deux rosiéristes devenus célèbres en créant certaines roses parmi les plus connues au monde.

MEISSONIER : Jean-Louis Ernest Meissonier est un peintre et dessinateur né à Lyon en 1815. Il séjourna au Cap d’Antibes de 1868 à 1870 où il réalisa une partie de son œuvre, notamment le célèbre tableau de « La promenade à cheval » où l’on voit Antibes vue de la Salis, ainsi que «Les Blanchisseuses d’Antibes», œuvre datée de 1869, et exposé au Louvre. On peut citer également « Les Oliviers d’Antibes », « Antibes vue du Plateau de Notre-Dame ».

MENSIER : Le caporal Jean-Henri Mensier né à Antibes, est mort au combat en 1914. Le colonel Jean Mensier fut président de la « Goutte de lait » et administra la société civile familiale de la chapelle Saint-Jean.

MERLI : Pierre Merli, personnalité issue de la Résistance, fut maire d’Antibes de 1971 à 1995.

MIGRAINIER : Ce nom souligne la présence d’un grenadier, arbre dont le nom provençal est miougrano.

MILLOT : Nom de famille.

MIQUELIS-RAYBAUD : Il s’agit du nom de deux instituteurs antibois, Séraphin Miquelis et Jules Raybaud, morts pour la France pendant la Grande Guerre.

MONT SAINT-JEAN : Dans cette avenue se trouve un établissement privé sous contrat actif depuis 1952 dénommé Institution du Mont Saint-Jean fondé par les religieuses de la congrégation hospitalière et enseignante de Saint-Joseph de Lyon.

MOSQUÉE : Ce chemin doit son nom à une villa qui fut construite à la fin du XIXe siècle par un officier de marine retraité, Juan de la Vernède, dans un style mauresque en vogue à l’époque.

MOUGINS : Ce chemin porte le nom d’un patronyme fort répandu dans la région. 

MOULIÉ : Cette petite place reçut le nom de l’adjudant-chef Georges Moulié, qui servait à l’escadron 7/22 de la Gendarmerie Nationale et qui fut tué le 22 avril 1988, en Nouvelle-Calédonie, lors de l’affaire d’Ouvéa.

MURIERS : Ce nom rappelle qu’apparut très tôt dans le pays Antibois, la culture du mûrier destiné à l’élevage du ver à soie. Chaque grande propriété avait sa plantation de mûriers, destinés à nourrir les vers à soie

MUTERSE : Venant de Guérande en Loire Atlantique, mais originaire de Hollande, cette famille est arrivée à Antibes en 1846 par le mariage d’Auguste Muterse avec Mademoiselle Marie Henriette Nathalie Guide, née en 1824, antiboise de vieille famille. Son fils Maurice écrivit plusieurs ouvrages sur l’histoire d’Antibes. Son autre fils, Auguste, fut inspecteur des eaux et forêts.