ADOUA : Porte le nom d’une ville du nord de l’Éthiopie. Un Antibois du nom de Sicard, aurait participé en 1917 à la construction du chemin de fer reliant Djibouti à Addis-Abeba. Il en aurait ramené un primitif abyssin réalisé en 1850, don de moines œuvrant en Éthiopie. Il a légué cet ouvrage à la Chapelle de la Garoupe après sa mort en 1952 où il se trouve toujours.
AGUILLON : Ce boulevard s’appelait, au XVIe siècle, rue de la Gabelle, car s’y trouvaient le grenier à sel et les bureaux de l’administration de la Gabelle qui étaient installés dans le hangar K (actuelle maison des jeunes). Il doit son nom à Louis d’Aguillon (1725-1808), brigadier des armées du Roi, qui assura le désensablement du port et la restauration de l’ancien aqueduc romain de Fontvieille.
ALBANY : Porte le nom du duc d’Albany, du huitième enfant et quatrième garçon de la reine Victoria. Il fut un des principaux actionnaires de la société qui devait créer en 1881 une station balnéaire nouvelle. Celle-ci devait s’appeler Albany-les-pins. Le projet ne sera réalisé que plus tard sous le nom de Juan-les-Pins.
ALBERT 1er : Ce boulevard s’appelait « Avenue du Roi Albert 1er. », nom qui fut donné à la première partie du Boulevard du Cap à la gloire du « Roi-chevalier » (1875-1934) et par admiration pour le courage du peuple belge.
ALEXANDRE III : Il devint tsar de Russie en 1881. Il soutint la France contre la Prusse. Ce nom donné à une rue est une manière d’honorer la communauté russe implantée sur la commune.
ÂMES-DU-PURGATOIRE : Ce nom provient d’un monument élevé sur les lieux mêmes d’un fait d’armes, survenu en 1536, au cours de la 3e guerre entre François Ier et Charles Quint. Ce monument se trouve actuellement enchâssé en partie dans un mur à la jonction de la route de Grasse et du chemin des Âmes du Purgatoire.
ANDREOSSY : Antoine-Bernard-Victor Andréossy, est né le 9 août 1747 à Ventenac-en-Minervois (Aude), et décédé le 14 novembre 1819 à Antibes. Ingénieur militaire, il fut directeur intérimaire des fortifications d’Antibes en 1797. Il habitait au n° 9 de l’actuelle rue Georges Clémenceau.
ARAZY : Jean Arazy est né le 4 janvier 1646 à Antibes. Il fut premier consul de la ville, avocat à la cour d’Aix. Il écrivit deux ouvrages importants concernant la ville : un premier ouvrage, le plus important, comportant mille cent soixante pages, qu’il écrivit dans les années 1680 intitulé « Antiquités historiques de la ville d’Antibes », narrait l’histoire épiscopale de la ville.
L’autre ouvrage, moins épais (351 pages), intitulé « Histoire religieuse de la ville d’Antibes », datant de 1708.
ARCEAUX : Ce nom provient des arcs soutenant les maisons construites au-dessus d’elle, créant ainsi un passage couvert.
ARDISSON : Baptistin Ardisson est né à Vallauris en 1871, notaire de métier, il fut maire de la ville de 1914 à 1925.
ARENE : Paul Arène est un écrivain, journaliste français et poète provençal. Il est né en 1843 à Sisteron et mort en 1896 à Antibes au n° 44 de la rue de la République où une plaque commémore cet évènement.
ARNAUD : Nom d’un propriétaire foncier, membre du Conseil Municipal de 1945 à 1961.
ASMODÉE : Nom de la villa appartenant à Lilian Harvey, célèbre actrice et chanteuse allemande née à Londres en 1906. En 1957, elle ouvrit à Juan-les-Pins, rue Guy de Maupassant, un magasin de souvenirs et articles de plage. Elle décéda le 27 juillet 1968 dans sa villa de Juan-les-Pins.
AUBERNON : Nom d’une ancienne famille antiboise très impliquée dans les affaires de la ville. Le plus célèbre de ses représentants fut Joseph-Victor Aubernon, né à Antibes en 1783 et mort à Paris en 1851. Il occupa de nombreuses fonctions militaires et politiques nationales.
AUDE : Jean Aude fut conseiller municipal et adjoint au maire de 1971 à 1986.
AUDIBERTI : Jacques Audiberti est né à Antibes en 1899. Journaliste, puis poète et écrivain de pièces de théâtre. Il mourut à Paris en 1965. Le lycée d’Antibes porte son nom.
AURETO : Nom provençal qui désigne la brise.
AUSSEL : Nicolas Aussel né à Vallauris en 1877, fut conseiller municipal de 1925 à 1929. Il possédait une vaste exploitation agricole dénommée « La Floride » quartier de la Badine. Il milita au niveau international pour la défense de l’horticulture.
AUTRICHIENS : Lors du blocus de la ville par les Austro-Sardes en 1815, après les Cent Jours, les Autrichiens établirent un chemin unissant la route de Nice à celle de Cannes. Cette route était destinée à éviter à leurs convois, de passer sous le feu des canons de la place prit le nom de chemin des Autrichiens.